Els reaccionaris valencians. La tradició amagada

2010, 216 pp.

L’idée qu’on avait jusqu’à récemment du Pays Valencien c’était l’idée d’un territoire de tradition libérale, de gauche et républicain. Actuellement, cette impression s’est effacée, après la longue période d’hégémonie politique et idéologique de droite. Certainement, il s’agit d’une hégémonie qui n’exalte pas les sources de la pensée réactionnaire autochtone, qui semble comme s’il n’existerait pas. Cependant, on ne peut pas comprendre le présent si l’on oublie le dépôt de la pensée réactionnaire qu’existe dans la société valencienne, même que les représentants actuels de la droite ne le revendiquent pas. Les idées ultraconservateures, réactionnaires et fascistes résultent gênantes à une époque où, en principe, la démocratie et la modernité ont été finalement assumées. Toutefois, ne nous leurrons pas, dans l’arrière-plan du pouvoir actuel et dans une deuxième ligne de formation et définition d’attitudes et d’idées y surnage l’héritage non reconnu de la pensée réactionnaire, la tradition cachée, une préhistoire hautement significative. Dans ce livre on analyse la trajectoire, l’œuvre et l’influence de sept représentants remarquables de la pensée réactionnaire valencienne —Rafael Rodríguez de Cepeda, Vicent Gay, Eduard Martínez-Sabater, Joan Beneyto, Diego Sevilla Andrés, Rafael Calvo Serer et Josep Corts Grau— et l’on offre des clés de compréhension d’un passé qui projette encore une ombre allongée sur notre présent.