Sardenya, una història pròxima. El regne sard a l'època moderna

2012. Prologue de Francesco Manconi, 400 pp.

La Sardaigne a été une partie intégrante de la Corona d’Aragó. C’est précisément le « consentement » juridique, politique, social, linguistique, etc., du royaume insulaire avec la mère patrie catalane-aragonaise le sceau distinctif de l’histoire sarde pendant quatre siècles.

C’est pour cela qu’aujourd’hui, pour un historien qu’étudie le País Valencià et la Sardaigne, se révèlent tant d’homogénéités que demandent une profonde analyse dès multiples aspects qui renferment des problèmes d’une situation politique périphérique jusqu’aux mesures pour compenser le commun danger turc, sans oublier les similitudes institutionnelles au milieu réel et municipal. C’est ce qui fait Lluís Guia aux chapitres initiaux du livre. Le thème central parle de l’étape de l’histoire sardehispanique que s’est ouverte après la mort de Carles II en 1700. C’est un chapitre assez connu celui qui s’étend jusqu’à la cession diplomatique du royaume de Sardaigne aux ducs de Savoie en 1720. Dans ce contexte, les travaux de Guia représentent une nouveauté absolue que nous apporte beaucoup de questions capitales de cette période cruciale de l’histoire sarde, dès la définitive crise de l’institution parlementaire jusqu’à la maximale acceptation des élites des soudains changements dynastiques, dès la réapparition des logiques clientélaires, que divisent les clans de la noblesse sarde, jusqu’à la tendue adéquation des magistratures du royaume. Comme dit Francesco Manconi au prologue, « l’ouvre de Lluís Guia doit être reçue avec grand d’intérêt par la communauté scientifique internationale et avec un peu de complaisance de la part de l’historiographie sarde à cause de l’attention que les historiens ibériques démontrent finalement par l’histoire de Sardaigne ».