Els conflictes identitaris

1997, 184 pp.

Successeur de la discorde planétaire entre l’Est et l’Ouest, le nouveau désordre mondial s’impose avec une abondance de conflits qui se sont développés au nome de la nation, de l’ethnie ou de la religion. Entre toutes ces questions, on peut distinguer un type de conflits particulièrement violents parce qu’ils ont  une structure intellectuelle propre et émotionnelle : les conflits identitaires. Selon François Thual, ces conflits sont, actuellement, une source de désorganisation massive de relations internationales. Tous les conflits où se sont affrontées nations, ethnies, ou groupes religieux ne sont pas, néanmoins, des conflits identitaires. Il y a un conflit identitaire seulement quand un groupe s’est  persuadé avec la raison ou sans raison, d’être menacé de disparition, physiquement ou politiquement. Thual, à « Els conflictes identitaris », essaie de montrer l’universalité de ces conflits, présents sous des formes différentes, dans toute la planète : depuis sa renaissance dans les pays ex-communistes (aux Balkans, en Asie Centrale, aux pays baltes, etc.) jusqu’à sa présence constante dans d’autres endroits comme les pays sous l’égide de l’Islam, en Asie orientale, en Amérique latine, en Europe et en Afrique. Dans la dernière partie du livre, Thual synthétise les problèmes de l’identitaire et sa possible évolution. Le spectre d’un retour au tribalisme de la planète, avec le risque de « redevenir sauvage » de la société internationale, est la conclusion que l’on ne peut pas rejeter de ce retour de l’identitaire de nos jours.