Cartes que lliguen. Les correspondències científiques com a font de la història de la ciència

2007, 136 pp.

Le facile jeu de mots implicite dans le titre de ce livre nous porte aux vicissitudes des jeux de hasard. C’est un hasard que les cartes échangées par un scientifique (ou n’importe quelle personne, bien sûr) avec ses correspondants se conservent après un coup traversé et c’es un autre qu’elles en arrivent dans les mains que leur apprécient comme il faut, les conservent et les faire parvenir à qui puisse les étudier avec solvabilité. Mais quand tout cela est complexe, quel merveilleux coup ! Quelle main gagnée ! Quelle partie en or ! Un de ces chanceux hasards s’est produit avec la correspondance de Joan Joaquim Rodríquez Femenies, le naturaliste, entrepreneur et politique minorquin (1839-1905). L’occasion de la commémoration du centenaire de sa naissance, l’Institut d’Estudis Catalans, notamment la Sociedad Catalana d’Història de la Ciència i de la Tècnic, sa filiale, et l’Institut Menorquí d’Estudis organisèrent une journée d’apports et débat sur les correspondances scientifiques en tant que fontaine pour l’histoire de la science. Ce livre est une compilation des apports de cette journée-là, qui, avec le titre de « Cartes que lliguen. Les correspondències científiques com a font de la història de la ciència », eut lieu à la siège de l’IEC, à Barcelone, le 25 janvier 2005. Ses auteurs sont Josep M. Camarasa, Santos Casado, Alberto Gomis, Antonio González Bueno, Félix Muñoz Garmendia, Francisco Pelayo, Vicent L. Salavert, Joan Vallès et Josep M. Vidal, tous des historiens de la science de prestige reconnu.