Història de l'Institut d'Estudis Catalans. Vol. II: De 1942 als temps recents

2007, 506 pp.

Ce volume est la suite du premier Història de l’Institut d’Estudis Catalans, publié en décembre 2002. Le précédent étudiait les buts de l’action et l’organisation de l’Institut jusqu’à la fin de la Guerre Civile de 1936-1939. On reprend ici le fil là où on s’était arrêté: la refondation de l’IEC, en mai 1942, chez Josep Puig i Cadafalch, par ce peu de membres survivants qui n’avaient pas été condamnés à l’exile. Privé de son siège, ses outils, et de tout soutien officiel, l’Institut a pu survivre et il est bientôt devenu un point de référence incontournable pour la résistance culturelle au franquisme. Au même temps, il a rétabli les liens académiques internationaux après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Voilà trente-huit ans de difficultés et de misère, dont au moins pendant la première vingtaine, l’Institut a été menacé et obligé à une clandestinité publique, toutefois que les démarches pour récupérer son siège et sa reconnaissance avaient commencé très tôt. Sans les efforts et la fidélité de ses intégrants, l’IEC n’aurait pas survécu. Pas plus sans le soutien économique  du mécénat  privé. Pourtant, le manque chronique d’outils qui souffrait l’IEC a réduit la portée de son activité pendant plus de trois décennies et demie. Quand même, pendant la période de 1942 à 1960, lorsque la langue et la culture catalanes étaient plus à l’écart que jamais à cause de la dictature, c’est alors que le rôle de l’Institut a eu le plus de importance en tant que noyau et lien des spécialistes, et point de référence interne et externe. Il témoigne donc du fait que la culture en langue catalane était encore vivante.