Guerra, frontera i identitats

Ce livre analyse le sujet de la guerre, la frontière et les identités. L’objectif des éditeurs a été la réflexion transversale de ces thèmes. À partir d’exemples Franco-catalans (Val d’Aran et Andorre inclus), Hispanique-portugaises et Italiens, les auteurs que participent à cette œuvre montrent l’importance de la relation entre la guerre et la formation d’identités, entre l’établissement de la frontière dans une période longue et la multiplicité d’effets sur le territoire, et aussi l’évolution des intérêts de l’État sur le contrôle de ses périphéries. Les auteurs du livre—Jordi Buyreu, Antoni Espino, Oscar Jané, Miguel Ángel Melón, Patrici Pojada et Antonio Stopani— ont un parcours solide sur ces questions, et ils le montrent afin que le lecteur ait une vision complète malgré la complexité. Ce livre est une analyse collective faite à partir d’exemples concrets ainsi que généraux de la question de la guerre, la frontière et les identités.
Chacun de ces sujets mérite —et a produit à ce moment— des monographies et des études en soi. Ils sont, sans doute, des sujets de grand intérêt dans l’historiographie anglo-saxonne des dernières années, ainsi qu’à la Catalogne, la France ou le Portugal.
Cependant, la correspondance entre les trois rapports est fondamentale pour la construction des identités politiques et collectives à l’époque moderne.
Pour cette raison, elle a été expressément travaillée en huit études divisées en deux grands blocs. Tous ils réfléchissent et analysent les diverses expériences de guerres et frontières vécues à la frontière des Pyrénées, par exemple, de la même façon qu’au Portugal.  D’un certaine façon, ces expériences de guerre ont conformé des identités territoriales et politiques parmi des mécanismes propres de la guerre.
Autrement, il y a divers motifs qu’ont établi les différences avec l’autre: le temps, la guerre, les solidarités, le poids des frontières, etc.
Dans ce sens, la guerre a donné lieu à des nouvelles créations, comme la frontière, une nouvelle frontière et une nouvelle façon de penser la frontière et d’influer avec elle.
De cette façon, ce livre offre aussi des visions juxtaposées de territoires comme la Cerdagne, les Vals d’Andorre ou le Val d’Aran, que dans les siècles de l’Époque Moderne ont fini par se résigner, dans un processus lent mais inexorable, dans les places que l’on connaît aujourd’hui. Pour faire une comparaison, deux études permettent aussi d’identifier les identités politiques et sociales à partir du développement de la frontière moderne jusqu’au XIXè siècle : l’un est basé sur l’Italie et l’autre sur la longue frontière Franco-hispanique.