Camp i política. La Falange en una comunitat rural valenciana (la Ribera Baixa)

2005. Prologue de Pelai Pagès, 252 pp.

L’objecte d’intérêt de cette étude sur la Ribera Baixa est la Falange Española Tradicionalista y de las Juntas de ofensiva Nacional-Sindicalistas et ses organisations collatérales: l’association d’anciens combattants, les syndicats agricoles et les organisations des jeunes. Pendant la période franquiste, ces organismes jouissaient du monopole de l’organisation politique et syndicale de l’État. En ce qui concerne la Ribera Baixa, c’est intéressant de vérifier comment dans la plupart de villages la Falange n’avait jamais été présente avant la guerre. En effet, elle s’est organisée après 1939, en assemblant des secteurs de la droite, souvent traditionaliste et presque toujours liée aux intérêts des caciques (chef du village et homme politique de confiance du régime). L’organisation du parti unique et l’hétérogénéité idéologique et politique des secteurs participants ont motivé les tensions des municipes, simple reflet des conflits entre les fractions dirigeantes locales. Les anciens caciques, propriétaires terriens, ne regardaient d’un bon œil la nouvelle organisation visant au pouvoir absolu: ce qui a été valide pour le parti unique, en général il l’a été aussi pour ses organisations collatérales, surtout dans des territoires qui avaient perdu la guerre, tel le Pays Valencien.