La nació imaginada. Els fonaments dels Països Catalans (1931-1939)

2006, 380 pp.

Prix Prat de la Riba 2007 de l’Institut d’Estudis Catalans

Ce livre est une analyse minutieuse de la période de fondation du pancatalanisme en tant que mouvement culturel, politique et social, entre 1931 et 1939. Conçu au long de la Renaixença, pendant la deuxième moitié du XIXe siècle, le terme “Països Catalans” (Pays Catalans) s’est raffermi au long des années trente du XX siècle et il a eu comme moteur d’expansion le Statut d’Autonomie atteint par la Principauté, promoteur et référent du reste des territoires. Le gouvernement de la Generalitat de Catalogne, les partis politiques, tels que ERC, la Lliga o UDC, et les mouvements associatifs nationalistes, tels que Palestra o la FNEC, ont été le modèle des rapports avec les secteurs pancatalanistes du Pays Valencien et des Îles Baléares, minoritaires mais puissantes. Les liens entre les différentes territoires n’ont pas été faciles, et ils ont provoqué des polémiques qui sont arrivées presque identiques jusqu’à nos jours: l’unité de la langue, l’impérialisme catalan ou le mot à employer pour définir toutes les terres de langue catalane. Cette étude part d’une recherche à fond dans la presse nationaliste des Pays Catalans, des fichiers personnels et d’une large bibliographie. On peut conclure que le pancatalanisme de l’époque républicaine a posé la première pierre théorique et politique d’un mouvement qui à été coupé en 1939 en conséquence de l’instauration de la dictature franquiste. L’usage et l’acceptation croissante du terme “Països Catalans” l’a attribué peu à peu une place remarquable dans l’idéologie du nationalisme pancatalan et, aux années soixante, il a ressaisi un rôle majeur grâce à des intellectuels comme Joan Fuster.