La naturalesa de la nació

2001, 182 pp.

Ce livre est un tour d’horizon global de la recherche que, au long de sa vie, Miroslav Hroch a réalisée par rapport aux nations et à leur formation. Le professeur Hroch part de la thèse que les nations ne sont pas seulement uniques mais qu’elles ont en plus un processus de formation qui inclut des traits généraux communs. Ces traits peuvent être découverts et expliqués par comparaison. Hroch se centre fondamentalement sur les nations petites, dont certaines encore, aujourd’hui, vivent ou survivent au sein d’un État-nation. L’historien tchèque a abordé l’analyse des mouvements nationaux à partir d’un point de vue d’histoire sociale. L’étude des bases sociales de ces mouvements complexes, en plus d’un angle comparait étendu, a transformé Hroch dans l’un des historiens les plus remarquables dans l’étude des phénomènes nationaux par tout le monde. Dans ce livre on  peut trouver, par exemple, des sujets allant d’une approximation générale aux mouvements nationaux qui ont sauvegardé les empires multiethniques de l’Europe centrale et de l’est, jusqu’à une interprétation du « nouveau nationalisme » aux pays postcommunistes. Également, d’autres sujets, comme le rôle du programme linguistique dans la résurgence des nations, ladite « autodétermination » et les formes et les variations des revendications politiques qu’il génère, la question polémique des minorités et leurs droits, ou l’importance du « construct » de l’histoire nationale dans les processus de formation de la nation en ce qui concerne au débat actuel sur l’histoire européenne. Bref, Miroslav Hroch nous aide à approfondir dans le monde des nations, afin d’éclairer un recoin qui n’était pas toujours bien illuminé : la nature de la nation.