La teoria del nacionalisme a França

2003, 162 pp.

Le fait que les penseurs français, de Montesquieu jusqu’à Bourdieu, ont apporté des contributions importantes aux sciences sociales est un événement historique reconnu. Le largueur de leurs connaissances a couvert une variété étendue de champs spécialisés.  Ces connaissances pourrait-on les appliquer à l’étude du nationalisme ? Il ne faut pas dire que, rétrospectivement, l’on sait que les sciences sociales en général – et non pas seulement en France— ont ignoré le nationalisme. Au XIXe siècle John Stuart Mill et Ernest Renan sont, prouvablement, les figures plus détachables dans ce sujet. L’inclusion de Renan dans ce livre est, à ce moment-là, essentielle, pas seulement par rapport à l’histoire des théoriques français du nationalisme, mais il est, en fait, un point de partie fondamental en général. Le livre présente un point de vue riche et critique d’un champ de la connaissance qui est intéressant et passionnant, en même temps que presque méconnu. Le lecteur est introduit dans quatre auteurs clés de ladite école durkheimiana : Lucien Lévy-Bruhl, Emile Durkheim, Marcel Maus et Maurice Halbwachs. La confrontation avec l’Allemagne et la Première Guerre Mondiale montrent, en grande partie, les préoccupations de ces auteurs par la question nationale. Ces facteurs sont également imoportants pour l’auteur Van Gennep, qui environ 1920 a écrit sur la matière (étant comparé avec Mauss et avec un auteur récent nommé Luis Dumont, postérieur à la deuxième Guerre Mondiale). En plus de cette toile de fond commune, les divers auteurs présentent  différents points de vue par rapport au nationalisme.