978-84-95916-41-9
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Communautés imaginées. Réflexions sur l’origine et la propagation du nationalisme
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2005. Édition révisée et augmentée, 260 pp.
Qu’est-ce qui fait que les gens aiment ou meurent par les nations en même temps que haïssent et tuent en leur nome ? On a beaucoup écrit par rapport aux mouvements nationalistes du point de vue politique, mais le sentiment personnel et culturel d’appartenance à la nation n’a pas eu l’attention nécessaire. Dans ce travail, qui a été hautement faite à l’éloge et très souvint cité, Benedict Anderson étudie la création et la diffusion des “communautés imaginées” qui conforment la nationalité. Anderson explore les processus de création de ces communautés : la territorialisation des fois religieuses, le déclin de l’ancienne royauté, l’interaction entre le capitalisme et l’imprimerie, le développement des langues vernaculaires d’État et les conceptions changeantes du temps. Il nous montre la naissance d’un nationalisme originaire à l’Amérique, qui a été adapté par les mouvements populaires européens, par les pouvoirs impériaux et par les groupes de résistance antiimpérialiste à l’Asie et à l’Afrique. Le résultat a été que la communauté nationale a supplanté les formes primitives de communautés plus grandes fondées à la royauté, les droits dynastiques ou la religion. De cette manière, le nationalisme jouerait un rôle semblable à celui de la religion dans les institutions rationalistes de la démocratie et la bureaucratie et il les légitimerait. Cette édition révisée a été augmentée avec deux chapitres nouveaux. Dans le premier Anderson réfléchit sur le complexe rôle de l’État colonialiste dans le développement des nationalismes dans le Tiers-Monde et dans le deuxième il analyse les processus dont les nations de toute la planète se sont confectionnés un passé ancien.
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