El primer Congrés Internacional de la Llengua Catalana i el País Valencià. Els reptes del futur

2008, 274 pp.

Avec la célébration du I Congrés Internacional de la Llengua Catalana à Barcelona, l’année 1906, on fermait la Renaissance : le grand mouvement littéraire qu’avait réussi à rétablir les ligatures culturales et le sentiment d’unité linguistique parmi toutes les terres de langue catalane, et revendiquait ouvertement devant le monde la considération du catalan comme une langue de culture pleine. Une telle éphéméride ne pouvait par passer inaperçue après cent ans. À toutes les villes les plus importants de la communauté linguistique catalane on a rappelé cet important événement-là historique-culturel, protégé par le mestre Antonio Maria Alcover et enthousiastiquement soutenu par Enric Prat de la Riba, que, bien qu’il reflétait la décidée volonté d’affirmation national qu’impliqua la constitution, ce même année-là, de  Solidaritat Catalana à la principauté, tint une projection plus ou moins intense dans tout les autres pays de notre milieu linguistique et, surtout, retourna à les impliquer à tous. Aussi au País Valencià on s’est souvenu du I Congrés Internacional de la Llengua Catalana de 1906, où convergèrent des représentants des deux grands secteurs qui se proclamaient valencianistes: les ratpenatistes, avec la vénérable figure de Teodor Llorente i Olivares en tête, qui se limitaient à une culture littéraire subalterne de la langue propre, et les jeunes valencianistes à Valencia Nova, que, inspirés sur les orientations de Constantí Llombart, aspiraient à la dignifier socialement avec la revendication de sa coofficialité et de sa fixation grammaticale. Les deux secteurs partageaient des convictions linguistiques unitaires, plus ou moins explicites. Cent ans plus tard, on a consolidé le processus de codification de la langue catalane, mais on est encore loin d’obtenir un status de normalité linguistique et culturale pour le conjoint de la langue catalane. Peut-être c’est pour cela que n’a pas perdu d’actualité ce congrès-là et que maintenant on le rappelle avec le regard fixé sur le futur.