Himnes i paraules. Misèries de la Transició valenciana

2010. Prologue d'Adolf Beltran, 164 pp.

Comme tant d’autres problèmes identitaires parlés dans ce livre, une bonne partie des «difficultés valenciennes», qu’un Joan Fuster optimiste a résumée en deux articles il y a environ quarante ans, n’ont pas eu des solutions rapides ni efficaces et certaines se sont même exacerbées ou ont eu des conséquences que personne n’aurait pu imaginer à ce moment-là. Les textes recueillis dans ce volume sont inséparables de cette période que commence vers le 1974, quand les franquistes se sont aperçus de son besoin de s’accommoder dans une nouvelle situation, inévitable, dont ils pouvaient conserver toute la marge de manœuvre si la manœuvre était dirigée par eux. Comme le nationalisme était un des facteurs le plus nouveau et inespéré apparut à la scène de l’anti-franquisme au Pays Valencien, ils ont commencé la stratégie d’attaque par ici, en suivant une tactique déjà utilisée avec succès dans des situations antérieures, car l’anti-catalanisme, sous toutes ses formes, a été une formule magique utilisée avec succès en circonstances semblables. Les textes recueillis, malgré avoir le ton propre d’une polémique, sont le résultat d’une recherche et apportent des donnés et des documents que n’étaient pas connus à ce moment-là et qu’aujourd’hui ils conservent toute la force.