Un país amb futur. Converses amb Víctor G. Labrado

1999. Prologue de Ramon Lapiedra, 2^ème éd., 126 pp.

 À janvier de 2000 Pere Mayor était élu président du Bloc Nacionalista Valencià. Avant il avait été secrétaire général de la Unitat del Poble Valencià, l’un des partis desquels est né le nouveau BNV. Dès sa fondation en 1982, l’UPV a représenté les valeurs de la gauche nationale valencienne, mais sans obtenir représentation au Parlament valencià –bien que dans les municipalités oui– puisqu’elle n’a pas surpassé la barrière électorale du 5%, une loi que beaucoup de personnes taxent d’injuste parce que porte atteinte à la pluralité politique du País Valencià. Seulement pendant la période 1987-1991, et en coalition avec Esquerra Unida, l’UPV réussissait à entrer à les Cortes Valencianes. Un de leurs deux députés et porte-parole fut Pere Mayor, qui, après l’expérience parlementaire, a occupé le charge de adjoint au maire à Ontinyent (1991-1995). Par conséquent, la longue et difficile marche de l’UPV –maintenant BNV – est inévitablement lié à la trajectoire vitale de Pere Mayor, un licencié que, déjà quand il était jeune, y voyait clair que les libertés du País Valencià ne pouvaient être obtenues que par moyen de la voie politique. « Un país amb futur » révise, sous la forme d’une interview, ce parcours politique vitale sans cacher rien des moments déterminants par lesquels passa l’UPV (le pacte avec l‘UE, avec Convergència, les relations avec le PSPV-PSOE, etc.). Le livre es en plus d’une grande aménité, puisque révèle des anecdotes et faits de la politique valencienne totalement inédits : ces magouilles-là et fraudes que la presse ne peut ou ne veux pas refléter. Ne pas en vain « Un país amb futur » a incité un grand intérêt et a aussi connu la deuxième édition.