El franquisme i els catalans. Els informes del Consejo Nacional del Movimiento (1962-1971)

2006, 162 pp.

 La pénétration sociale du catalanisme, la création d’un système de partis politiques propre, ainsi que la consécution des espaces institutionnelles comme la Mancomunitat o la Generalitat, et la définition d’un espace culturale spécifique, ont reçu une gifle absolue à la fin de la guerre de 1936. Les proclamations « españolistas » des rebelles incluaient l’attaque aux programmes catalanistes, mais aussi à l’usage simple, même privé, de la langue catalane. « El franquisme i els catalans » traite des réflexions qu’on a faites dans quelques milieux franquistes quand la rhétorique officielle ne pouvait pas continuer à cacher que la stratégie de la prohibition et la répression sur le catalanisme pendant plus de deux décennies n’avait pas réussi son but : supprimer la culture politique autochtone et le sentiment catalaniste. En fait, jamais pendant le régime franquiste on a manifesté dès milieux officiels l’échec de cette politique-là, qu’a été mise en évidence au processus de transition démocratique. Les documents que recueille « El franquisme i els catalans » est un témoignage clair de cette perception : il s’agit concrètement de divers sessions que le Consejo Nacional del Movimiento – jusqu’à 1967 Consejo Nacional de Falange Española Tradicionalista– a fêtés aux années soixante et soixante-dix, où a consacré part de leur travail à traiter la question catalane. Le livre donc présente des matériels expressément détruits et méconnus, qui met en relief les ennuis qui, malgré le discours officiel, ils existaient dans des noyaux remarquables de la classe politique franquiste au sujet de la Catalogne.