Senyors, camperols i mercaders. El món rural valencià al segle XV

2007, 268 pp.

Les travaux recueillis dans cet ouvrage partent des observations à une échelle réduite - local, voire familière- pour éclairer quelles sont les transformations éprouvées au Pays Valencien à la fin du Moyen Age. Ils cherchent aussi à savoir, après tout, qui ont été ceux qui ont fermé la crise des sociétés féodales, au seuil des temps modernes et dans la ligne des grands changements sociaux et politiques. Il s’agit donc d’une approche du monde des laboureurs,  d’un paysannat encadré par les structures de la seigneurie et qui s’insérait à la fois dans un jeu parfois stimulant, parfois accablant: celui de forces du marché. Dans un “monde rural”, qui était en vrai le large territoire étalé au delà des murailles de la ville de València, triomphante au XVe siècle, les /paysans ne peuvent être compris sans la présence du seigneur, pas plus sans les activités des marchands. À València, le quattrocento atteint des signifiés plus profonds. C’est le siècle d’or de la ville de València. Pourtant, le paysage exposé dans ce livre est surtout le pays rural, celui des réseaux des villages, lieux et alqueries ou fermes à l’écart des reflets dorés de la capitale du royaume.