La cura dels animals. Menescals i menescalia a la València medieval

2009, 254 pp.

En 1364, un cambiste et un maréchal-traitant se sont affrontés à la cour de Justice Civile de la ville de València. Le vétérinaire était accusé de négligence dû à une mauvaise pratique. Des détailles sur la nature des contenus et de la pratique de l’art vétérinaire, ainsi que du genre de personnes qui l’exerçaient, sont issus des voix de témoins du procès, avec une richesse de nuances inouïe. La qualité des renseignements offerts dans ce magnifique document, ainsi que d’autres sources complémentaires provenant de la Chancellerie Royale et des archives de la ville, ont permis à Carmel Ferragud d’expliquer l’un des métiers de la médecine les moins connus à la Couronne d’Aragon du Moyen Âge et à l’Europe occidentale: les soins aux animaux. Cette étude souligne la grande importance des chevaux dans la société du bas Moyen Age, mais aussi d’autres bêtes telles que celles destinées à la consommation humaine, ou bien les chiens, les oiseaux de proie, voire les bêtes sauvages gardées aux palais. La grande valeur attribuée à certains animaux obligeait à chercher des solutions pour leur élevage et des soins convenables lors de leurs maladies, tout en suivant les principes du galénisme, doctrine de base soutenant aussi la médecine humaine. Ainsi donc, on y a comparé 
les bases théoriques de l’art du maréchal-ferrant présentes aux manuscrits conservés et les pratiques quotidiennes menées à bout aux ateliers des rues gothiques de València. En somme, cette recherche nous approche du monde moyenâgeux d’un point de vue peu connu. Par contre, il avait sans doute une grande importance dans cette société-là, qui s’est prolongée pendant des siècles.