A ús i costum de bon llaurador. L’arrendament de terres a l’Horta de València (1780-1860)

1998. Prologue de Jesús Millan, 328 pp.

Le rôle de l'agriculture dans le développement économique du Pays Valencien au XIXé siècle fut capital. Dans ce processus, l'une des questions dont il faut tenir compte c'est le rapport entre la famille paysanne et les propriétaires de la terre. À L'Horta de València (région de vergers), la cession de la terre en affermage, l'emploi de crédits et le contrôle de mécanismes de commercialisation, permettait la culture stable de la terre et l'application de la quantité de travail, ainsi que les connaissances techniques nécessaires pour la polyculture intensive dominante. Voilà que l'affermage à court terme, dont les revenus pouvaient être révisés périodiquement, est devenu la formule d'exploitation la plus rentable économiquement. Et voilà que les conflits sont nés entre le preneur et le propriétaire ; la résistance du premier devant les intérêts du deuxième. C'est justement cette résistance l'une de causes de la transformation des preneurs en propriétaires des terres pendant les trois dernières décennies du XIXe siècle. L'auteur Modesto Alapont analyse tout ce processus approfondissant en trois aspects essentiels: l'évolution des revenus de la terre pendant la première moitié du XIXe siècle, les rapports entre propriétaires et colons, et les changements économiques opérés dans ce rapport pendant les différentes conjonctures économiques de la période 1780-1860. Bien que "A ús i costum de bon llaurador" se limite à L'Horta de València, ses conclusions sont bien révélatrices pour d'autres lieux des Pays Catalans.