La terra i els homes. El País Valencià a l’època dels Àustria

2005. Pròleg de Manuel Ardit, 340 pp.

Pourquoi un homme né à Belfast, licencié par l’Université de Queens de sa ville de naissance, qui préparait sa thèse de doctorat dans l’Université de Cambridge s’est-il intéressé à notre pays? Il y a bien des raisons : la maîtrise de John Elliott, mais aussi ses origines irlandais. Tel qu’il l’a affirmé il y a quelques années lors d’un entretien, le Pays Valencien l’attirait comme sujet de recherche quand il n’était qu’un étudiant à l’Université de Queens à Belfast. Selon il l’a exprimé, “s’éloigner du propre pays -l’Irlande- et étudier d’autres endroits et cultures c’est toujours une façon de mieux comprendre les propres ennuis, de réfléchir”. Une expérience de vie comme facteur déterminante qu’on ne trouve pas dans beaucoup d’autres hispanistes. James Casey s’est avéré un vrai maître dans l’emploi du langage pour décrire, analyser et expliquer les phénomènes historiques;  dans la délimitation subtile de leurs composantes, dans l’analyse de leurs correspondances. Voilà ce qu’il a fait dans “The Kindgdom of Valencia”, où il a mis en relief les contradictions d’une société périphérique- la valencienne- dans une époque consolidation trop lente de l’état moderne. Le livre est un exemple de son travail sur le Pays Valencien au long de sa carrière d’historien: une collection d’articles difficiles à trouver et publiés dans la presse spécialisée et des ouvrages collectifs toujours en vigueur.