La desintegració de Iugoslàvia

2000, 212 pp.

Le dégrée de violence sans commune mesure qui a accompagné la désintégration de la Yougoslavie, ne peut être expliquée que par la considération appropriée des facteurs externes et internes. Plus les populations à « séparer » étaient mixtes, assimilées et  homogènes, plus systématique, incessantes et cynique devait résulter l’usage de la coaction. Ce fait explique pourquoi les niveaux les plus élevés de violence « interethnique » ont-ils eu lieu en Bosnie. Occident a réactionné d’accord avec l’hypothèse de la similitude/différence : quand ils ont laissé tomber les premières bombes sur la terre slovène, les leaders internationaux, indifférents, et une opinion publique qui ne connaît pas les faits ont détourné leur regard loin de la tragédie, ou bien ils sont restés les bras croisés en regardant les événements postérieurs. Quand le nettoyage ethnique s‘est déclenché en Croatie, certains pays, notamment l’Allemagne, commençaient avec retard à exercer une pression forte sur Belgrade afin d’arrêter la marche vers le chaos. Les accords de Dayton, précédés par les premières attaques aériennes « démonstratifs » contre des objectifs serbes restreints, ne se sont atteints que dans le contexte des fortes pressions des États-Unis, malgré l’opposition constante du Royaume-Uni et de la France. Finalement, quand les premières images des réfugiés du Kosovo avec le foulard sur la tête frappèrent les moyens de communication, un nouveau bouleversement humanitaire s’était ajouté aux huit années de souffrance. Si la Yougoslavie avait concédé autant de droits à leurs républiques et provinces, donc, pourquoi la fédération s’était–elle désintégrée ? Ou peut-être les peuples constitutifs ne s’étaient-ils pas calmés et contentés complètement avec les droits qu’ils avaient obtenus ou qui leur avaient été octroyés ?