L'esquerra agònica. Records i reflexions

2009. Prologue de Francesc Pérez i Moragón, 264 pp.

Isidor Balaguer Sanchis, Doro Balaguer (València, 1931), naquit à une famille d’industriels et commerçants liée à la culture artistique. Le père, très amateur de la peinture et la musique, participa au mouvement rénovateur qu’aux années trente donna comme résultat des initiatives comme la Sala Blava, Acció d’Art ou la revue Taula de Lletres Valencianes. Licencié en Beaux Arts, l’auteur de ce livre  vécut quelque temps à Paris, où il put connaître les tendances les plus actuelles de la peinture internationale de ce temps-là, pratiquement ignorées à l’État espagnol et méprisées au milieu académique dominant. Il fut membre du Grup Parpalló et après abandonna la peinture. Militant pendant beaucoup d’ans du Partit Comunista d’Espanya, occupa une place très remarquablà l’organisation valencienne. Il fut membre du comité central et représentant à divers organismes de coordination démocratique pendant la Transition. Après il fut dirigeant de la Unitat del Poble Valencià. Il a collaboré à des revues et des journaux. Le livre contient une combinaison très intéressante entre la mémoire du passé personnel de l’auteur et ses opinions actuelles autour d’une série de questions relatives à l’art, la politique, le nationalisme et d’autres matières, telle qu’elles se développent au País Valencià, mais aussi dans un cadre géographique et sociale qui recueille le monde entier. Il s’encadre donc au genre mémorialiste, et à cause de cela y apparaît une sorte de faits et de personnes – Vicent Ventura, Josep Renau, Joan Fuster, Ricardo Muñoz Suay, mais aussi Bush ou Putin ou José María Aznar et beaucoup d’autres – et c’est également un essai que recueille des opinions, des réponses et d’observations sur la réalité du présent et des périodes immédiatement antérieurs. Elles sont proposées dès une perspective civique et sans doute suscitent chez le lecteur d’autres opinions, d’autres réponses et d’autres observations, à un dialogue tacitement demandé par Doro Balaguer quand il met les siens sur le papier.