978-84-92542-71-0
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La « tertulia » de Joan Fuster
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2012, 60 pp.
La première fois qu’il a vu Joan Fuster a été dans une « tertulia », une réunion, qu’a eu lieu au foyer pour adolescents du syndicat d’étudiants, situé à la rue de la Pau. Fuster, assoit au côté opposé à l’entrée, soutenait le Figaro Littéraire déployé et faisait des commentaires ingénieux et amusants sur le contenu du supplément. Il faisait peu de temps qu’Iborra avait écrit pour Claustro un compte-rendu du recueil de poèmes « Ales o mans ». Fuster, très grand, maigre —maigre avec le squelette fort—, avec des lunettes de myope, le nez proéminent et courbé sur une moustache fine, les cheveux coiffées derrière, enduits de brillantine, se rapproche après d’un moment... Quel public il y avait, avant l’irruption de Fuster, pour le livre soutenu écrit en langue vernaculaire au Pays Valencien? Quelle diffusion avait obtenu parmi les Valenciens la conscience de la catalanité? Fuster, comme écrivain en catalan au Pays Valencien, a eu une efficience surprenante. Il a créé un public pour ses livres, et pour le livre en Catalan en général, à partir de rien. Il n’a pu même pas partir de la base des trois pelés et le tondu du valencianisme de l’après-guerre, parce que ces trois pelés et le tondu furent, précisément, d’une inefficacité exaspérante.
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