Ferran Soldevila (1894-1971). Una aproximació biobibliogràfica

1994. Prologue d’Emili Giralt i Raventós, 148 pp.

 Avec plus de 1.200 références bibliographiques, ce livre constitue un exhaustif inventaire de la production intellectuelle de l’un des plus illustres personnages de la culture catalane contemporaine. Au premier lieu, il permet de suivre la trajectoire de l’historien, sans doute la plus significative de la appelée école noucentiste, grâce à une prolifique œuvre –monographies, synthèses, articles, conférences– publié par des reconnues institutions scientifiques du pays et d’une vaste géographie européenne et américaine. Pourtant, dans ses écrits on découvre un citadin conscient qui faisait partie du débat public, souvent avec projection internationale, dès les pages de la presse et des revues culturales. Il apparaît même l’écrivain qui a cultivé la poésie et le théâtre. Par conséquent, si on tient compte de son vaste répertoire de publications X suggère ce qu’ont été les grandes lignes  de la vie d’un intellectuel démocrate pendant les décennies les plus difficiles du XX^ème siècle. Dans ce sans, l’ébauche biographique qui inclut le livre confirme l’importance de la tâche d’un historien capable et soigné qui était au même temps un citadin engagé avec la liberté de son pays. Avec une prometteuse carrière académique initiée dans les années vingt, Ferran Soldevila appartint à une génération tronquée par la Guerre Civile et l’exil. Écarté de l’université par la dictature, son activité investigatrice et enseignante dut se développer dans les institutions civiles qui, souvent dès la clandestinité, encourageaient la résistance culturelle au régime franquiste. Ce livre, sans doute, contribue à diffuser un apport historiographique et civile qui n’a pas été toujours bien connu ni apprécié dans la mesure que mérite.