978-84-92542-65-9
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Fonds Miquel Ferrer i Sanxis (1939-1989)
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2012, 156 pp.
Miquel Ferrer i Sanxis (Castelldefels, 7-IX-1899–Barcelone, 2-V-1990). Promoteur de la culture, syndicaliste et publiciste, adhéré à Acció Catalana, il a collaboré à l’organisation de la Société d’Études Militaires. Rattaché à l’indépendantisme et associé au Grup dels Set, il a participé à des actions à cause desquelles il a été emprisonné dans la prison d’Alicante (1926-1930). Une fois en liberté, il a participé à la création du BOC, dont il a été secrétaire d’organisation. Il a été membre du comité central et membre annexe de l’exécutive du PSUC. Quand la Guerre Civile Espagnole éclata, il a aidé à réorganiser l’UGT de la Catalogne, il a été élu secrétaire générale le 1937 et il a été un des saignants du pacte d’unité d’action avec la CGT. Le 9 février de 1939 il est passé en France. Sous le patronage de la CGT il a organisé le service de recherche de familiers des réfugiés et, étant accusé de révolutionner, il a été interné dans le camp de concentration de Setfonts et dans le château de Cotlliure. Étant expulsé du pays, il s’est établi au Mexique et il a travaillé dans divers éditoriales. Il a participé dans la constitution du MSEC, embryon du Partit Socialista Català, dont il a été le secrétaire général. Il a été un promoteur de la I Conférence Nationale Catalane, origine du Conseil Nationale Catalan le 1953, dont il a été secrétaire générale. Le 1965 il est retourné à la Barcelone. Le fonds personnel Miquel Ferrer i Sanxis, gardé au Centre d’Études historiques Internationales du Pavillon de la République (Barcelone), contient un matériel important pour connaître la naissance et le devenir de la communauté catalane du Mexique et du Conseil Nationale Catalan, provenant de la Première Conférence Nationale Catalane, célébrée au Mexique le septembre 1953, parmi des documents et des lettres, émises et reçues, par les susdits organismes dont il a été le secrétaire générale. On remarque les rapports juridiques que le Conseil National Catalan a commandés à des prestigieux juristes, qui ont analysé les décrets signés par Josep Irla (21-IV-1954), origine de l’épisode polémique qui a fini avec l’élection de Josep Tarradellas comme président de la Generalitat de Catalunya. La sélection des documents transcrits, cinquante lettres personnelles et dix articles de presse et d’autres écrits, a été orientée vers la divulgation de l’engagement et la pensée de Miquel Ferrer par rapport aux deux questions qui, de façon permanente, presque obsessionnel, lui inquiétaient et l’inspiraient : la défense de l’unité d’action syndicale et la défense des intérêts de la classe ouvrière, dès une époque socialiste-démocratique ; et la reconnaissance de la Catalogne (et des Pays Catalans) dans le cadre d’une confédération négociée d’égal à égal avec les différentes nationalités qui intègrent l’État espagnol, projeté dans le cadre européen.
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