La construcció d'un mite. Cultura i franquisme a Eivissa, 1936-1975

2014. Prologue d’Antoni Marimon i Riutort, 188 pp.+16 pp. il.

La construcció d’un mite. Cultura i franquisme a Eivissa (1936-1975) commence par l’interdiction d’un gouverneur civil de parler catalan et finit avec l’interdiction, l’année de la mort du général Franco, du IIe Cours de Culture d’Ibiza. En Ibiza aussi, la répression franquiste se produite pendant toute la dictature. Alors, comment la configuration du grand mythe autour d’Ibiza entant que la grande île de la liberté, où se base la puissante marque « Ibiza », pleine de connotations hédonistes qui ont développé une importante industrie touristique était-elle possible dans cette période-là ? Cette question est un exemple de ce que s’aborde dans le livre. Il a été nécessaire de rechercher le panorama culturel en l’île pendant la II République et d’analyser la vision de l’Ibiza qu’ils ont promu vers l’extérieur des intellectuels germaniques qui ont fui du nazisme, ainsi que la fascination que l’île a provoquée sur  les architectes catalans du GATCPAC. Cela a entrainé l’étude de la scène artistique et littéraire cosmopolite qui a eu lieu à Ibiza pendant la période franquiste, l’arrivée des beatniks et des hippies, le monde culturel local et les intellectuels d’Ibiza, et le rôle que le franquisme local et de l’État y ont joué. Des attitudes, des faits, des productions, des paradoxes et des contradictions sont mises en évidence et la permission par le franquisme d’une réalité sociale sui generis qui a rendu possible la création d’un mythe s’est expliquée.