De Tuïr a Catarroja. Estudis sobre institucions catalanes i de la Corona d’Aragó (segles XV-XVII)

2001, 232 pp.

Jusqu’à quand se remontent les “ròssechs” de Perpignan et jusqu’à quand traînent-ils? C’est vraiment dans la “survivance de la féodalité” qui s’origine la spécificité de l’Andorre ? Ou bien dans la survivance jusqu’au XXI (sous des noms divers) de son Consell de la Terra du Moyen Âge? Comment est-ce que les cortès, les communes, les furs ou privilèges des différents états de la Couronne d’Aragon, auxquels tant d’historiens des siècles XIX-XX ne trouvent que des représentations et des intérêts oligarchiques des seigneurs, furent condamnés comme “presque républicains”, comme “démocratiques” par les idéologues de l’absolutisme monarchique? Est-ce que le ´”siècle du Baroque” fut-il plus riche que son précédent et son suivant ? Fut-il le brigandage des hors-la-loi plus fréquent à la Couronne d’Aragon que ”dehors”? La Sentence de Guadeloupe marque-t-elle vraiment la “victoire de la masia sur le château, la grande rupture entre le servage et la liberté? Chaque chapitre du livre de Núria Sales est une interrogation multiple et le défi d’un topique. Un combat contre l’asservissement habituel de l’historiographie qui applique au passé des schèmes et des frontières du présent. Un combat en faveur de la lecture et la relecture attentives des textes originels, trop souvent mal compris et aussi mal transcrits. Un combat en faveur de la récupération du vocabulaire contemporain, historique, en faveur de la fidélité, l’exactitude et la précision dans l’emploi de ce vocabulaire. Un combat, donc, contre “les toponymies trompeuses devenues homonymies”. En supposant toujours que les questions peuvent être justes, toutefois que dans l’Histoire il y a bien peu de réponses définitives.