El regne de València al segle XVII

2006, 2a. edició revisada i ampliada, 318 pp.

Le règne de Valencia a eu, pendant un temps, une vie politique propre, marquée para une naissance officielle en 1238, quand Jacques Ier l’a enlevé aux maure, et une mort officielle, en 1714, lorsqu’un autre conquérant, moins bénévole, Philippe V, a aboli son autonomie. Ces cinq cents années d’indépendance ont laissé chez les valenciens une personnalité divisée. Sont-ils une nation tel son passé politique pourrait le suggérer? Sont-ils une partie d’une grande Catalogne tel la langue et la culture l’entraîneraient ? Ou bien une simple extension de Castille, à laquelle son économie a été toujours liée? Le Pays Valencien était un territoire autonome, comme la Catalogne, et il a subi les mêmes pressions pendant les décennies 1620 et 1630. Si la déchéance économique de l’empire était partout la cause principale, le Pays Valencien aurait dû alors s’approcher du cheminement de la Catalogne. Car aucune autre région de l’Espagne n’en avait de pires taux de collapse démographique, et aucune autre n’avait été si gravement frappée par l’expulsion des mauresques. Ce tout a conduit l’auteur à une analyse de la structure sociale et politique du royaume. L’économie était-elle si faible après l’expulsion que certains historiens l’ont supposé? Voilà quelques uns des sujets qui marchent en parallèle tout au long d’un ouvrage qu’on réédite aujourd’hui et qui est devenu un classique de l’historiographie valencienne.